Cette chanson, notre chanson. Des souvenirs. Une main dans la mienne. La tienne.Une morsure dans le cou, la délicieuse marque de tes dents sur ma peau.
Ton odeur mêlée a la mienne. Ton regard bleu fixant mes yeux marron-vert.
Tes doigts parcourant ma peau, laissant sur son passage une brûlure.
Une lutte. Un peu de violence avec de la tendresse.
Dans la rue, personne n'aurait cru qu'il y aurait entre nous une telle passion.
Dans la nuit, personne n'aurait osé nous enlever l'un à l'autre.
Dans la lumière du matin, sur une plage ou dans un champ, le monde pouvait bien s'écrouler.
Tant que nous étions ensemble.
Tant que j'existai à tes yeux.
Tant que je te tenais la main.
Chante, chante pour moi.
Laisse-moi te regarder.
Parle-moi de ton passé.
Mais ne regarde pas derrière toi quand tu partiras.
Car moi, je ne te regarderai pas partir.
Je garderai la trace de ta morsure sur ma peau.
L'emprunte de tes doigts sur mes souvenirs.
Le gout de tes larmes.
Le parcours de mes mains sur ton corps.
Pars sans regrets, je n'en ai aucun.
Cécile, par moi.
Tu es la plus belle catastrophe qui est arrivé dans ma vie. Tu as hanté mes pensées, envahi mon corps, le recouvrant de tes mots, de tes lèvres. Tu m'as completement envoutée. A tel point, qu'aujourd'hui, j'ai un sourire douloureux quand je t'imagine avec ta nouvelle conquete. Mes yeux se sont sans doute eteinds lorsque tu m'as dit que tu ne tenais plus la distance. Mais pourtant... Tu continues a habiter mes rêves, même si en l'occurence cette torture me donne plutôt un arrière gout de cauchemard. Tu y es, bien trop présent. Je ressens le fourmillement qu'il y avait au bout de mes doigts quand ta peau frolait la mienne. Je revoyais ton sourire, ton si beau sourire. Celui que tu me faisais, naturellement, pas cette esquisse provisoire et loin de la vérité. Même si physiquement tu avais changé, tu étais le même. Le temps d'un rêve, tu es redevenu ma goyave. Le temps d'une nuit tu etais de nouveau celui qui était miens.