Mardi 19 août 2008 à 2:37



Allongée dans mon lit, je réfléchie. La journée à été longue. Après-midi sympathique. A tenter d'oublier ce qui hante mon esprit depuis quelques jours maintenant. Et puis le soir. Une mère qui craque. Se battre pour elle, pour son bonheur, pour son sourire. Oh Maman, si tu savais combien j'ai eu peur pour toi. Combien je redoutais que tu remarques ce qu'il y a derrière mon sourire sur, mes yeux fermes. J'avais peur que tu remarques derrière mes pas assurés combien je flanche en réalité. Que pour toi, maintenant, je ferais énormément de chose. "Mais j'ai peur. Peur de toi, enfin non. J'ai peur de moi sans toi." comme le dit si bien Mathias Malzieu du groupe Dionysos. Il y a peu, je t'ai dis "je t'aime". Je ne te l'avais pas dit depuis ma petite enfance. Te voir pleurer a déchirer encore un peu plus mon cœur. D'avantage qu'il ne l'est déjà ces derniers temps.
Tu m'acceptes comme je suis. Avec mes défauts. Et à travers ton regard, à travers tes paroles, tu ne t'en rends sans doute pas compte, mais tu me transmet ta force. Celle que tu as eu durant toute ta vie et qui te quitte peu à peu. Je t'ai observée. Tu vas mal, et tu te tais.
Je me reconnais en toi, de plus en plus. Je ressemble, physiquement à mon père. Et plus les jours passent plus je te ressemble, moralement.
Je n'ai pas toujours été la plus sympa, la plus douée, tout ça. Mais aujourd'hui, je souhaite sincèrement faire de mon mieux. Pour toi. Pour moi.
Un jour, tu auras le lien de cet espace qui m'est cher au jour d'aujourd'hui. Et ce jour, tu découvriras que je n'ai pas été honnête avec toi aujourd'hui quand je t'ai dis, qu'a 17ans, je n'avais aucun problème. Tu m'as dis, que quand tu m'as vu craquer et pleurer comme jamais samedi dernier, que ton monde s'était arrêter de tourner durant quelques instants. C'est pour cela que je ne veux plus te blâmer, plus te faire de mal de quelconque façon. J'ai trop longtemps oublié le lien privilégié que nous pouvions avoir. Je voudrais me rattraper. Et un jour, je tenterais de te raconter mes maux. Je tenterais de t'expliquer combien je te ressemble. Combien l'amitié peut me toucher ou me blesser. Combien l'amour prend une place importante dans ma vie. Combien je souffre de si peu de chose.

Je te le promet, Maman, un jour je te raconterais comment je fonctionne.
Promis je te donnerais la clé de ma carapace...
Par scylkalwer le Mardi 19 août 2008 à 3:00
Magnifique article... il m'a emu ! :)
Par Aelys le Mardi 19 août 2008 à 11:56
C'est beau. En écrivant tu arrives à transmettre tout ce que tu ressens. On en a parlé hier, je sais combien tu as mal. Et toi, tu sais que je suis là pour toi. Je le serais toujours. Parle-moi... Encore et encore, et je t'aiderai du mieux que je peux. Je t'aime Lucie, ma jumelle. Toi & moi.
Par http://www.purebmxshop.fr le Jeudi 21 juillet 2016 à 3:48
Pendant une soirée au chaud, fumé son join dans un canapé avec de la bonne musique.
 

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