Taranea

Il y a cette lettre que je n'ai jamais su t'envoyer, Jolie*.
Il y a tous ces mots qui me restent au fond de la gorge.
Il y a toutes ces mélodies qui ont la résonance de ton prénom.
Il y a des sentiments roulés en boule dans mon cœur.
Il y a tout ce que je n'ai jamais osé dire.
Il y a cette peur.
Cette terrible peur, qui clame la douleur et réclame réparation.
Il y a cette angoisse qui sommeille au plus profond de la conscience.

Il y a ces larmes que je n'ai jamais osé avouer.

En plus grand : clic.

Le texte a été repris d'un article précédent, la photo (moi prise par une amie) date d'il y a a peine deux semaines.
 

J'ai tant rêver de te tenir contre moi. Mes bras autour de tes hanches, ton souffle dans mon cou. Une main sur tes reins, l'autre dans ta chevelure. Laissant mes doigts la parcourir, s'y accrocher, me sentir retenue par celle-ci. Combien de fois ai-je espéré que tes yeux si noirs se posent sur moi. Combien de fois ai-je rêvé de simplicité. Mais rien ne sera jamais plus simple. Mes muscles sont endoloris, mes vertèbres fatiguées, mes lèvres usées des faux sourires. Amères commissures. Acides regrets.
Combien de fois m'as-tu hanté, occupée mes moindres pensées extravagantes.
V* pourquoi es-tu partie ? Je suis seule. Entourée, mais separée de la seule qui savait lire. Hélas, il y a tant que chose à te dire, mais si peu de mots pour m'exprimer. Tant de gestes dans le vide. Des souvenirs tourbillonnant a la quête du nul part.
Je parle trop de Toi*. On me dit de t'oublier. On me dit de tout laisser tomber. Mais comment expliquer l'inexplicable ? Comment ne pas hurler que je ne le veux pas, et que j'en suis probablement incapable ?
J'espère que Ta* veste te fera penser de temps en temps à moi. Et aussi... A la dernière fois ou je t'ai serrée dans mes bras. La dernière fois où on était véritablement ensemble. Et un semblant de bonheur. 
Souviens-toi, Jolie*...
Je t'en supplie.

Les yeux abimés
Le coeur atrophié
Les souvenirs saccagés.

Je souris à l'idée qu'un jour j'ai été l'exception d'une personne.
Je me plais a penser qu'un jour j'ai été nécessaire a quelqu'un.
Je ne regrette pas ma décision de partir un jour dans un autre pays.
Tout quitter. Donner ma vie aux autres a défaut de la vivre pour moi.
Sentir que sa vie puisse servir à quelqu'un d'autre.
Et partir... 

Le corps mordu par l'effroi.
Les lèvres mordues au sang.
Un faible sourire.
De l'espoir ?
La volonté d'un oubli.
 

Une fois de plus, j'ai rêvé d'Elle*. J'ai rêvé qu'Elle* parte loin de moi, dans un autre pays, en Afrique ou je ne sais où. Je n'ai pas pleuré, c'était bien au dessus de ca. J'ai senti tout se briser en moi, jusqu'à ne plus savoir qui je suis, ce que j'avais a faire. Alors je suis allé la bas. En vain. Elle* y était, et ca n'a fait que me detruire qu'un peu plus.
Vous savez, tout ca, ca me bouffe. J'arrive a avancer qu'avec la perspective qu'un jour je La* retrouverai. C'est obligé, la valse ne peut pas se terminer sur une chute... Ma vie ne peut pas être pleine sans Elle* dedans. 
Mes mots me semblent terriblement fades. Comment expliquer ce fichu lien ? Comment vous faire comprendre son importance ? Comment Lui* faire comprendre qu'Elle* m'est totalement vitale ?
Que ca cesse, laissez moi la retrouver, avant que je ne fasse une betise, avant que je m'écroule definitivement. Elle* me manque tellement. Pourquoi ai-je fait la conne ? Pourquoi L*'ai-je perdue ? Elle*, la plus belle chose qui me soit arrivé.

Elle me manque de plus en plus.
Une photo d'Elle, des souvenirs comme neufs qui reviennent.
Si seulement Elle pouvait savoir...
Si seulement...

 

Je ne supporte plus de me réveiller en pleurs. J'ai encore rêver d'Elle. C'est horrible de désirer une personne qui vous a rejeté. C'est horrible de penser tous les jours à elle. De parler d'elle quand on croise quelqu'un du collège. De parler d'elle a une amie proche. Et les mots, acides et brûlant, que je deverse à chaque fois "Mais putain, elle me manque... Et je fais quoi sans elle ?"
Je l'ai bien mérité, hein. Je lui ai fait du mal.
Mon seul tort est-il de ne pas être lesbienne ou bi ? Mais pourtant je l'aime cette nana.
Et attention, elle n'est pas n'importe qui.

Et le "pire" dans tout ca, c'est que je suis incapable de la haïr, et je defendrais toujours et encore ce bout de femme extraordinaire.

Le manque de sommeil se fait encore ressentir. Les cernes commencent a creuser mes joues, et mon sourire, déjà pale, perd encore de sa crédibilité. Allez Lucie, retourne sous ta couette, et fou tes rêves et espoirs à la mer.

Cela ne me ressemble pas... Et pourtant, j'en pleuré toute la nuit. Je l'ai pleuré, Elle*. N'ayant de repos que quand mon corps était trop épuisé pour supporter mes spasmes. Membres tremblants, yeux brûlants, pensées terrifiantes.
Vous savez, je pense que maintenant, plus rien ne sera comme avant.


Je vais tenter de prendre un nouveau depart. Il en est sans doute grand temps...
Il faut juste que je fasse du tris dans ma vie, dans mes relations, que j'éclaircisse certaines choses. Cela prendra sans doute du temps, mais laissez-moi faire...


J'ai perdu mon Soleil*. Une fleur sans soleil vit difficilement. Elle pourrit même petit à petit. Mais qui sait... Si elle s'acharne, retrouvera-t-elle son Soleil* ? Ou peut-être apprendra-t-elle a vivre sans.