Taranea

Tout est dit ici.

Les non dits ont enfin été dévoilés. 
Ma famille, je l'espère, pourra enfin se reconstituer.
Mon père aime ma mère.
 

Voici mon Tragus, je l'ai nommé Pochi !
Je suis amoureuse, à defaut de quelqu'un... Il me fera moins souffrir ;-)
 

Et il a fallut que je rêve de Lui... La dernière fois que je l'ai vu, ca m'a déchiré le coeur, tant son ignorance envers moi était vive.
Victor...

Tu me manques, petit con. Il a fallut que j'en rêve pour le remarquer. Quand je t'ai vu aux manifestations, au blocus, je l'avais ressenti, ce fichu manque. Mais là... Ce rêve m'a réveillée en pleurs, crise et tout le timbouin. Je sais que notre amitié est fichue, car je n'ai plus la force de venir vers toi. Avant nous étions terriblement proches, intimement proches. Et là, ce n'est pas le silence, c'est le vide, réduit au néant une amitié si difficile a construire à la base.

Et pourtant, je ne t'ai pas abandonné toi.. Ce fut une suite de période sans nouvelles... Surtout l'année dernière. Car auparavant... On se voyait souvent. Tu m'appellais réguilièrement. Et tu me manques. Tu me manques, tu me manques. Tu me defendais quand j'avais des difficultés, je t'écoutais quand tu n'allais pas bien. On se prenait dans nos bras quand plus rien n'allait. On se soutenait. Et maintenant... Ton ignorance me brûle., me décompose. Et moi ? Je me raccroche a nos souvenirs. A ton rire, a l'apparence que tes yeux prennaient quand ils se posaient sur moi. A l'origine, durs avec tout le monde ou presque. Doux et délicats une fois sur moi.

Oh oui, Tu me manques, mon Ami... J'aimerai tellement Te retrouver...
Victor...

Cette mélodie qui comble mon coeur ces derniers temps. Je ne l'écoute pas. J'avale au plus profond de moi chaque rythme, chaque note. La voix du chanteur aussi. Je monte le son. A n'en plus pouvoir. Je m'allonge et rêve d'un ailleurs. Une brulure aux doigts. Merde, ma clope est terminée. Je me laisse encore emporter par la musique. Jusqu'à n'en plus pouvoir. J'irais jusque la saturation complète. Jusqu'au moment ou mes veines exploseront ces airs musicaux. Où ma peau transpirera cette mélodie. 

Lorsque le Sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.
(Proverbe chinois)

Lorsque le Sage explique que son doigt n(a aucune importance et que c'est la lune qui est intéressante, l'imbécile écoute le sage et trouve qu'il parle vraiment bien.
(Variante moderne de ce proverbe.)

Lorsque le Sage exige de l'imbecile qu'il regarde cette "bon sang de lune" l'imbécile a peur mais ne lève pas la tête.
(Variante très moderne de ce proverbe.

Lorsque le Sage finalement renonce a parler de la lune, et lance la conversation sur son doigt qui après tout semble intéresser l'imbécile, ce dernier se dit que le Sage est un homme qui sait se faire comprendre et parler de tous les sujets, même les plus incongrus. Comme les doigts.
(Variante encore plus moderne dudit proverbe.)

Lorsque le Sage est mort, l'imbécile se demande: "Mais au fait, de quoi voulait bien parler le Sage quand il dressait le doigt si haut au dessus de sa tête ?"
(Variante définitive dudit proverbe.)
 

Bernard Werber
- Paradis sur mesure -

 

( Margo & Gabriel sur nos poubelles fumigènes =P Si vous regardez bien, on peut me voir aussi sur la photo, mais où ? :p)

Je me sens à peu près heureuse.
Ca fait du bien des journées où on a pas le temps de penser à certaine chose..
Bac blanc de français. Pas de révisions, plutôt confiante quant aux résultats.
Blocus du lycée.
Et on roule, et on fume (avec Lui =P).
Et certaine se font choper leur bédot.
Et les crises de rire.
A en être pliée en deux.
Et l'Amitié, qui revient de plus belle.
Des inquiétudes quant à mon abscence de Vendredi dernier.
On parle avec les proviseurs, on discute de la reforme.
Des idées de l'avenir des jeunes. Des sourires. C'est tellement plus cool un directeur une fois sortie du lycée.
On monte sur les poubelles et on gueule. On se casse la figure mais on remonte de plus belle.
On parle du passé. Quelques larmes dû à un passé encore un peu trop présent.
On les essuie d'un revers de manche, et on continue a rire.
On écoute de la musique.
On fume, beaucoup trop.
On va aider d'autres lycées.
On chante à tue-tête.
On met en place des projets d'avenir complétement barges.
On m'en veut de vouloir quitter la France d'ici peu.

Et on parle d'Elle*. Et de Lui.
Un sourire triste s'affiche sur le visage.
Et on tente de passer une journée agréable, qui finira tout bonnement par être géniale.