Dimanche 29 mars 2009 à 21:38

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  Et bien tu vois... La vérité est pourtant bien simple. Mon sourire n'est présent que grâce aux cachets multiples que j'ingurgite. Mes larmes ne sont plus là car je ne me le permet plus, je suis à sec. Je ne garde plus le silence car il me fait peur . Je lève la tête car j'ai d'autant plus peur des abimes qui règnent sous mes pieds que ce qui peut se présenter devant moi.
  J'ai comme l'impression d'être dans un bois, où le brouillard rendrait le chemin de la sortie invisible. J'ai l'impression d'être une ombre qui transperce chaque personne sans pour autant m'arrêter. J'ai plus l'impression d'être capable d'embrasser comme j'ai pu le faire avant. Plus capable de faire l'amour avec la sincérité dont je faisais part auparavant. Une coquille vide? Non, ce n'est pas ça.
  Un homme a posé ses mains sur moi. Un homme m'a embrassé, prenant possession de mes lèvres, de ma bouche. Je n'ai rien dit. Mais la magie n'était pas au rendez-vous.
  Pourquoi ne sais-je pas mentir avec quelqu'un? Pourquoi ne puis-je pas faire l'amour sans avoir un minimum d'attachement, n'ayant qu'une envie ? Pourquoi est-ce que j'ai pleuré quand il m'a prit dans ses bras ? Pourquoi ? 
  Je prend un cachet pour le sourire, un autre pour dormir, un autre pour que mon organisme fonctionne. Mais mes nuits sont pleines de cauchemars, mon sourire est faux, et mon organisme ne se stabilise pas... Et je ne supporte plus que l'on me dise "Je t'aime". Je voudrai être divisée en 1 million de goutte d'eau. Faire partie de la pluie, ou d'un courant. Averse acide, ou cascade. En glace ou en neige. Calme ou agitée. Mer d'huile ou torrent sauvage. Mais qu'importe...

Dimanche 29 mars 2009 à 12:18

J'aimerai juste qu'on me prenne dans ses bras. Que je recommence à apprécier, que je bafoue ma promesse de ne plus aimer. Que je ré-apprenne comment on fait.
Envie de sentir de nouveau le papillon dans le creux du ventre.
Mais comment fait-on, quand on ne se sent plus capable de faire confiance? De tout simplement confier ses mains à un autre, une autre ?
Comment fait-on quand on ne sait plus ni croire, ni esperer?

Lundi 23 mars 2009 à 23:05

Comme être piegée de ses propres sentiments, se sentir enfermée. Avoir envie de s'envoler. Tout quitter, tout oublier pour mieux recommencer.

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Photo prise aujourd'hui, bien sur, don't touch ;-)

Dimanche 22 mars 2009 à 20:53

La volonté ardente de s'enfuir. De se construire de nouveau des rêves. Pas d'amour dans ma vie, je vous en prie. Un froid dans le coeur, qui n'est autre que de la peur. Peur de quoi ? Mais de Toi voyons. Horrible sentiment. On ferme les yeux, et on part en voyage avec les personnes qui comptent pour nous. On repense aux personnes détestables qui nous ont tout simplement tâché l'existence.
De drôles d'idées me traversent l'esprit. De drôles d'envies bouleversent mon quotidien.
Là, j'aimerai être sous un cerisier en fleur, avec une personne bien précise, un livre a la main. Son odeur mêlée a celle de l'arbre, qui parviendrait doucement a mes narines.
Oui, j'en rêve de ce cerisier en fleur.
Toi, qui semble m'avoir mise de côté, reléguée aux pages du passé que l'on souhaite oublier.
Oui, Toi.

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[non, ceci n'est pas un cerisier en fleur... Hélas ! ]



« - Lucie, tu n'as jamais eu de chance en amour, n'est-ce pas? Qu'est-ce que j'aimerai être plus proche de toi, au niveau de la distance, a tous les niveaux...
- Mais tu sais, je suis forte
- Non, ton sourire n'est plus franc, tes yeux sont morts, et quand tu penses qu'on ne te regarde pas, tes prunelles guettent l'ailleurs en esperant voir je ne sais qui débarquer et te sauver de tes propres griffes. Mais cette personne ne vient, et tu avales des antidépresseurs. Alors non, ne me dit pas que tu es forte. »

Jeudi 19 mars 2009 à 20:37

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« Je ne sais pas quoi dire pour apaiser votre chagrin. Le mien m'étouffe. D'ailleurs, si j'avais pu me confier à vous, vous ne m'auriez sans doute pas compris, vous n'auriez pas voulu me comprendre. Ou pas cru. Votre colère là-dessus m'a fait perdre mes moyens. Ce n'est pas par lâcheté que je ne suis pas revenu sonner à votre porte. Je n'ai rien a dire de ce que vous attendez.
Depuis, j'ai essayé d'oublier. C'est moi que j'oublie. Je suis devenu un autre, une machine bien réglée. »

« Un papillon dans la peau » De Virginie Lou.

Ca fait "du bien" de lire "l'histoire" de deux jeunes qui ont un lien semblable a celui que j'ai pu avoir un jour avec une autre... tel un fil rouge qui relie deux existence.
 

Jeudi 19 mars 2009 à 15:05

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Tout est dit ici.

Mardi 17 mars 2009 à 20:12

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Le fer tente de dresser mes cheveux sauvages. Changer d'apparence. Changer, ce n'est plus aussi simple, il faut croire que je laisse derrière moi bien trop d'attache. Une mèche qui retombe en cascade sur mon épaule, pour rebondir et rester un peu plus en hauteur. Le regard vide, terriblement vide. "Pourquoi viens-tu encore au lycée, Lucie ?" Parce que c'est mon point d'attache, mes amies, sans doutes mon derniers échappatoire avec quelques membres de ma famille. Un lien unique semble s'être brisé, claquant dans mon coeur comme un morceau de verre éparpillant ses pointes dans la chair moelleuse de celui-ci.  Ca fait mal. Mais les relations humaines ne sont-elles qu'épineuse? Je ne sais plus que croire. Des mots. Acides, toujours et encore. Une larme, une seule. Un cachet avalé, puis deux, non c'est une bêtise. Direction les toilettes pour ne pas faire subir trop de changement a mon organisme. Quelle haine sombre. Que de problème sans solution qui ne soit pas auto-destructrice.

Une épine. Un coeur.
Mais quelle importance, dorénavant ?
Et bordel, non je ne vis pas dans le passé.

Lundi 16 mars 2009 à 20:38



Elle me manque de plus en plus.
Une photo d'Elle, des souvenirs comme neufs qui reviennent.
Si seulement Elle pouvait savoir...
Si seulement...

 

Lundi 16 mars 2009 à 19:11

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Les notes glissaient sur moi. Les mots coulaient sur mes joues. Que pouvions-nous faire? Je me suis laissée aller. Je me suis laissée mourir, en un sens. Je l'ai laissée m'atteindre en plein coeur. Que pouvais-je faire pour y résister? Comme une amère rédemption, la sonnerie du glas ricochant sourdement sur mon coeur, laissant un terrible écho m'envahir. Prend-moi par la main, déesse. Suis-moi. Enlace-moi. Ecorche-moi. Ne m'oublie pas. Surtout pas. Ecrase une fois de plus mes rêves. Il m'a possedé le temps d'une nuit. Ses mains contre mes hanches. Sa bouche sur ma gorge, signe de puissance, endroit fragile. Jouissance quand il se permet de mordre à pleine bouche ma peau fine. Pleurs de se laisser ainsi aller.
S'enfuir dans la nuit.
Se perdre dans ses propres abîmes.
 

Dimanche 15 mars 2009 à 1:37

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Ma Margo, que j'aime énormément... Parce qu'on montrera a tous ces cons que nous deux, ca va durer !

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