Lundi 12 janvier 2009 à 20:05

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Il n'aime que mon corps. Il ne s'en cache pas.
J'aime son corps aussi. Je ne le cache pas non plus.

Après tout, ce n'est qu'un jeu...
Tant qu'on le sait tous les deux...

Qu'il me surprenne. Qu'il enterre mes vieux démons.
Ainsi que tout ce qui noircit mon coeur.
Mais je n'y crois pas.
Qu'il essaye. Après tout, je ne suis pas à ça près.
 

Dimanche 11 janvier 2009 à 11:00

Elle a l'impression d'être vide.
Et Elle* lui manque terriblement.

Elle erre dans les décombres de ce qu'il reste d'elle.
Oubliant promesses d'espoir & de bonheur.

C'est en baissant la tête qu'elle s'aventure dans ce qu'il lui reste de chemin a faire.
Et si elle tribuche, elle ne sait pas comment elle se relèvera.

Lui ne l'aidera pas.
Il n'aime que son corps et non ce qu'elle y a dedans.
Après tout, ce qu'il y a l'intérieur n'est guère glorieux.
Alors qu'importe ?
 

Samedi 10 janvier 2009 à 14:09



"Tu ignores si superbement les sentiments, les aleas de l'amour."

Merci.

Jeudi 1er janvier 2009 à 18:59

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Je me hais.
L'impression d'étouffer. De repartir en vrille, et ce royalement.
Entre la jalousie qui morcelle et s'acharne sur le drôle de muscle cardiaque qui se ballade vaguement du côté gauche de la poitrine, et entre les tremblements dus à la fatigue, l'anxiété, et la nostalgie, je m'y perd.
Les pensées se demêlent, et semblent bien vouloir me laisser suivre un chemin pour les comprendre, les distinguer afin de les trier. Mais non, une fois le travail commencé, tout s'embrouille, les larmes viennent, ainsi que les tremblements. 
Alors on se rend compte des fourmillements. Ceux-ci débutent aux pieds et aux mains, puis remontent et envahissent toute l'enveloppe corporelle. Sensation étrange, déroutante et désagréable.
Le sang qui afflue bien trop rapidement, me donnant l'impression de veines qui implosent. Les larmes aux yeux, je m'écroule sur mon lit, une fois seule chez moi. En regardant mon plafond bizarre, qui est principalement composé d'un parquais, je me suprend a laisser mes pensées divaguer.
Ce n'est pas comme ca que je m'en sortirais. Des manques. De la nostalgie. Un manque de maturité. Une question de savoir comment faire face. De prendre des choix.
Cette année s'annonce... Remplie? Sans doute..

P.S : Bonne année à vous tous, tout de même =]

Lundi 22 décembre 2008 à 16:10

Petit coucou du vietnam. Alors que dire ? Je m'y plait. Enomement meme. Certes il est vrai que certaines personnes me manquent, mes petites habitudes, mon train train quotidien.
Je me leve a 6h et c'est reparti pour une longue journee. Mais bordel, que c'est beau ici !

Je voulais prendre du recul pour beaucoup de choses... Et au final, je n'y arrive pas. Qu'importe, je profite, ec n'est pas tous les jours qu'on est au vietnam...

Je ne sais quoi dire d'autre. A part que je ressens un manque enorme. Un manque d'Elle*, de Lui, d'Eux.
Je sais, pas d'importance...

Au fait : Ne faites pas trop confiance, car a la fin cela se retournera contre vous. Denociations, coup de couteau dans le dos, mechancetes. Passons, car apres tout, l'etre humain n'est ni bon, ni ;auvais...
Sur ce, je vais me coucher. ici il est 22h passe, et demain, c'est reparti pour une folle journee, bien longue, bien remplie.
A mon retour, il y aura des photos, je vous l'assure !

Mardi 16 décembre 2008 à 21:54

Demain, je pars au vietnam. Reveil a 4h30 et c'est parti. Je sais que Constance, Lucie & Margo me manqueront. Ma petite Flo aussi d'ailleurs. Je ne parle pas d'Elle*, tant c'est une evidence. Chou aussi va me manquer, ainsi que bien d'autre...

Ma derniere journée a Nantes? J'en garde un souvenir génial. Même si j'en ai séché mon bac blanc d'histoire géo (oui, pas bien).
Avec Clarisse on s'est consolé mutuellement. On en avait besoin de cette etreinte.
Je suis monté sur une poubelle (encore) pour faire l'appel des première, histoire de voir qui était en cours ou pas. Verdict? 100 personnes sur 850 en cours. Et la fermeture du lycée a  la clé. Hurlement de joie, la musique a fond dans la rue. On danse, on chante, on rit. On allume un feu de joie, on va acheter des baguette et de la viande. Je prépare des sandwich pour tout le monde, toujours avec le sourire, on fait les grillades. Puis je m'eclipse. Et je rejoins les filles qui ont roulé. On fume a fond, je suis pokée terriblement. Tant pis on continue la fête, avant de se diriger vers les manifestations.
On me prend a part "Lucie ca te dit qu'on aille rouler...?" et c'est reparti pour des péripéties dans les p'tites ruelles de Nantes. On s'assoit, appeurée Lucile et moi nous relevons, et pour finir j'ai roulé adossée a un mur de garage, a l'arrache. J'étais pire que morte.
Je remonte sur mes poubelles, je tombe. Fou rire general. Puis on va  la manifestation. On rit toujours autant, on chante, on a plus de voix. 

Et là, BIM. Gros coup de bad. On pense à Elle*. On en a les larmes aux yeux. On est bousculé. On voudrait que tout s'arrête. Qu'on arrete de fumer du shit et de la beuh. On voudrait ne plus sentir cette odeur. On a peur. Peur de la voir. On pleure discretement. Et quand on nous demande si ca va, on arrete de regarder le sol, et on répond en souriant "biensur que ca va!" On crie une ou deux fois, et on replonge dans ses pensées. 
Elle*. Rien qu'Elle*. Mais personne d'autre putain. J'ai rompu avec tous mes copains car je pensais à Elle* sauf Lui.. On repense à Lui aussi, mais la blessure est cicatrisée et on en garde un bon souvenir.
Mais Elle*... La peur de la croiser, mais pourtant l'envie de l'appercevoir se fait plus forte. On éspère, aussi fort que possible. On serre les poings. Et on voit son copain. Celui qui peut prendre soin d'Elle*. On prend sur sois. On enfonce les ongles dans les paumes de mains, laissant des marques en croissants de lune sur la peau...

J'ai tellement de choses a raconter et si peu de temps maintenant pour le faire. J'aimerai vous décrire ma surprise quand Florine s'est mise a chanter "Wonderwall" d'Oasis. J'aimerai vous parler de l'ignorance d'un si bon ami a mon égard. J'aimerai vous raconter combien Constance va me manquer et combien je tiens à elle. J'aimerai vous raconter la peine de les quitter tous et en meme temps l'envie de partir loin. J'aimerai vous faire comprendre ma deception de ne pas avoir eu de nouvelles de Lui avant de partir. J'aimerai vous dire combien je me sens mal dans ma peau. J'aimerai vous dire que je n'aurais jamais cru tomber raide dingue de cette femme. J'aimerai vous dire que je ne reviendrais pas de ce voyage. J'aimerai pouvoir exprimer avec exactitude ce que je ressens.

Si seulement...

[ Je ne mettrais pas de photo sur cet article. Peut-être a mon retour du Vietnam, avec des photos de cette journée extraordinnaire. ]
[ Je vous dis donc a bientot, dans 15 jours. Ceux qui ont l'acces au post sont invité a poster, dans la catégorie "Vagabondanges". Bonne vacances, bonne fête de fin d'année. Yeah.. ]

Dimanche 14 décembre 2008 à 21:11

http://taranea.cowblog.fr/images/1/article/abd1336078d88762.jpgPlus que deux jours en France. Et après je pars... 
Je pars terriblement loin, merde. J'ai l'espoir que je vais pouvoir enfin prendre du recul. Ne plus penser à tout ce qui fait mon quotidien. Partir loin de ces crises, de ces maux. Ne plus sentir ce coeur un peu plus lourd chaque jours. Ne plus sentir des larmes se frayer un chemin sur les joues, ne plus esperer des nouvelles d'Elle*. Ne plus penser a tous ces liens brisés. Partir loin, a l'autre bout de la terre.
Juste un air de musique, du Nneka. Rien de plus. Je garderai volontier mes souvenirs les moins douloureux, et quelqu'uns qui me rendront nostalgique. Mais je pars. A l'autre bout du globe. Tellement loin de vous, tellement loin de mon foyer.
Mais bordel, je m'en vais... Et Dieu seul sait combien j'aimerai ne pas en revenir... Tout quitter, une bonne fois pour toute. Partir sans attaches. Juste avec des bribes que la mémoire s'obstinne a ne pas vouloir laisser partir, effacer.
Partir. Un besoin. Envie d'un inconnu. De visiter le monde entier. Avec moi, de la musique, et des rencontres chaques jours. Plus d'attache. Plus d'études, plus de point d'encrage. La Fuite, avec un grand F. Me fuir, vous fuir, La fuir. C'est nulle. Je le sais que trop bien.
Et pourtant... Et pourtant je sais que certains vont me manquer. beaucoup plus que je n'ose me l'avouer.

Bientôt, je vous quitte. Pour (seulement) deux semaines.

Samedi 13 décembre 2008 à 14:17



Une tasse de café brulant. Une baie vitrée ouverte. Les pieds nus frappé par la pluie violente. Les cheveux bousculés par le vent tonitruant. Les mains tenant fermemant le récipiant chaud. Porter les lèvres doucement au liquide amer qu'est le café. Boire une gorgée, laisser perdre son regard au loin, dans la verdure de l'herbe et des arbres. Sentir les goutes d'eau sur le visage et la nostaligie du bout des doigts.
Elle* aussi aimait la pluie.

Je referme la porte, et prépara mon petit dejeuner dans le calme de la fin de matinée.

 

Vendredi 12 décembre 2008 à 19:49



A quoi bon faire une promesse qu'on est incapable de tenir?
A quoi bon promettre une chose, et puis partir loin ?
A quoi bon s'obliger a faire des promesses ?

A quoi bon pleurer une promesse déchue... ?

[ Chou, je tiens à toi. ]
[ Valentine... Ne pars plus loin... ]

 

Jeudi 11 décembre 2008 à 14:29

http://taranea.cowblog.fr/images/1/article/anotheruniversebypippinapple.jpg

Parce que je pense que tout le monde change. Certain, le décide, et alors c'est raidcal : Changement vestimentaire, on coupe les cheveux, on les (dé)colore. On attend impatiement le regard des autres, peut-être certains seront choqué. D'autre impression, ou agréablement surpris.
Il y a le changement progressif, celui qu'on ne voit pas venir. Un jour on regarde en arrière et on se dit "Pfiou... Il y a X mois je n'étais pas ainsi. J'ai avancé, ou j'ai reculé?". Alors on se pose des questions. "Pourquoi" revient souvent et nous fait mal au crâne. Parfois on est perdu, et on souhaiterai s'arreter, en pleine rue, pleine route, dans sa chambre, prendre sa tête dans ses mains et reflechir. Juste s'arreter.
Tout le monde change, on y peut rien. Les valeurs évoluent, mutent et diffère de cette valeur basique. Nous y pouvons quelque chose? Oui, sans doute. Il n'y a pas de hasard, ni de chance. Juste de la volonté. Cette putain de volonté qu'il faut avoir, pour faire bouger les choses. La volonté d'être libre, de se degager des chaînes que l'on se pose parfois nous même. Ce n'est pas simple, mais avec de la perserverence... Je suis convaincue que ca en vaut la peine. La peine de se battre pour un sourire. Ton sourire ou mon sourire? Aucun des deux, mais les deux.

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